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  • Hasui Kawase

    Hasui Kawase, de son vrai nom Bunjirô Kawase, naît en 1883 dans le quartier Shiba de Tokyo, dans une famille de marchands. Son père tient un commerce de soieries, et sa mère est la sœur de l'écrivain Kanagaki Robun, célèbre pour ses pièces de théâtre kabuki. Cette proximité avec le monde du théâtre influence Hasui, qui produira des portraits d'artistes et des décors de scène dans les années 1920. De santé fragile, il passe une grande partie de son enfance à Shiobara, au nord de Tokyo, chez une tante. Son intérêt pour le paysage naît durant ces séjours, et il commence à s'intéresser au dessin et à la peinture pendant une maladie. Il prend des cours de dessin auprès d'Aoyagi Bokusen et Araki Kanyu. De 1897 à 1899, il étudie avec le professeur Kawabata Gyokushô, avant de reprendre le commerce familial. Ce n'est qu'en 1908, lorsque l'entreprise est reprise par un membre de sa famille, qu'il recommence à étudier. Il étudie d'abord l'art occidental, principalement le paysage, avec Okada Saburôsuke. Il expose pour la première fois à 19 ans. Puis à partir de 1910 il suit l'enseignement de Kaburagi Kiyokata après avoir échoué à entrer dans son atelier une première fois. Kiyokata lui donne alors son nom d'artiste, Hasui Kawase, qui signifie "eau jaillisant d'une source". Ses œuvres sont signées « Hasui » ou « sui ». Dans l'atelier de Kiyokata, Hasui se lie d'amitié avec Itô Shinsui, dont les Huit vues d'Omi l'inspirent et l'orientent vers la gravure sur bois. L'artiste ayant eu la plus grande influence sur lui est Imamura Shiko.

    Hasui vit d'abord de ses illustrations pour des magazines et des motifs destinés à l'industrie textile. En 1918 commence une longue collaboration entre Hasui et l'imprimeur Watanabe Shôzaburô, rencontré par l'intermédiaire de Kiyokata. À partir de ce moment, Hasui se consacre à dessiner des paysages, qui sont ensuite imprimés par Watanabe. Il travaille occasionnellement pour d'autres imprimeurs. Watanabe est alors le plus important imprimeur d'estampes shin-hanga, et la carrière d'Hasui décolle.

    De nombreuses œuvres d'Hasui sont perdues lors du tremblement de terre de Kantô de 1923, qui détruit la maison d'Hasui et le studio de Watanabe. Hasui reprend ses créations malgré tout, et dès 1924, Watanabe lui ayant offert un voyage, il publie une nouvelle série de paysages. Leur collaboration dure jusqu'à la mort d'Hasui, le 7 novembre 1957, d'un cancer.

  • Katsushika Hokusai

    Katsushika Hokusai, est un peintre, dessinateur et graveur japonais du XVIIIe siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi qu'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai, ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin ».

    Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisanes.

    Les Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.

    Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme.

  • Utagawa Kunisada

    Utagawa Kunisada est né à Edo en 1786. Son père, qui mourut l'année suivante, était un poète amateur de petite réputation. Après avoir montré une forte prédilection pour l'art (il copie les dessins des acteurs de kabuki), il est accepté vers 1800 comme apprenti par l'un des plus grands maîtres du dessin sur planche de bois, Toyokuni, recevant à ce moment le nom de « gō ».

    Il commence par réaliser des estampes d'acteurs, une spécialité de l'école d'Utagawa, rapidement abandonnée pour le bijin-ga. Il peint également des paysages et des guerriers, mais bien que ses débuts dans ce domaine-là soient prometteurs, il n'en fera jamais beaucoup. Il réalise également un grand nombre de shunga (gravures érotiques), avant que n'aient lieu les réformes de l'ère Tenpō en 1842.

    En 1844-1845, Kunisada Utagawa change son nom d'artiste, prenant le nom de son maître, Toyokuni, et devient ainsi Toyokuni III.

    Il collabore parfois avec Hiroshige et Kuniyoshi sur des séries d'estampes réalisées dans les années 1840 et 1850, alors que le Japon est en pleine période d'expansion et que les estampes sur bois sont très demandées. À cette époque, il est au plus haut point de sa carrière et domine le marché d'estampes d'acteurs de kabuki et de genji, réalisant également en grand nombre des peintures de bijin-ga et sumo-e. On estime qu'il a réalisé plus de 20 000 œuvres au cours de sa vie.

    Il meurt après ses deux contemporains majeurs, Hiroshige et Kuniyoshi, décédés respectivement en 1858 et 1861. Ses dernières années sont marquées par un renouveau qualitatif : ses séries sont beaucoup plus inspirées et se démarquent de la plupart de ses œuvres antérieures produites en série. Il meurt à Edo après avoir formé plusieurs élèves tels que Toyohara Kunichika et Utagawa Kunisada II.

  • Koson Ohara

    Il est né en 1877 à Kanazawa, dans la préfecture d'Ishikawa sous le nom Ohara Matao. Il étudia la peinture et le dessin avec Suzuki Koson dont il adopta le nom ensuite.

    Il commença par des illustrations de la guerre russo-japonaise en 1904-1905. C'était l'époque où l'art des estampes traditionnelles (Ukiyo-e) n'était plus en vogue, remplacées par la photographie. Beaucoup d'artistes de ces années eurent beaucoup de succès avec ces estampes de guerre. Koson était alors enseignant à l'École des Beaux-Arts de Tokyo où un collègue américain, Ernest Fenellosa (1853-1908) le persuada de revenir à l'estampe dans le style traditionnel. Ses premières estampes de fleurs et d'oiseaux ont été publiées par Daikokuya (Matsuki Heikichi), Kokkeido (Akiyama Buemon) et Nishinomiya Yosaku.

    À partir de 1912, il se consacra à la peinture sous le nom "Shoson" et ne revint à l'estampe qu'en 1926 avec l'éditeur Watanabe Shosaburo, l'initiateur du mouvement Shin Hanga (ou renouveau pictural). La plupart de ces estampes étaient exportées vers le marché américain.

    Les estampes de Koson sont proches des aquarelles et réalisées avec le plus grand soin, avec un grand souci du détail, notamment sur les plumages.

    Ohara Koson utilisa différent sceaux et signatures au cours de sa carrière et il est très difficile de dater précisément ses œuvres. Les estampes réalisées après le grand tremblement de terre du Kanto en 1923 ont généralement des couleurs plus vives que ses œuvres de jeunesse. Certaines ont été imprimées avec des variations de couleurs différentes.

  • Tsukioka Yoshitoshi

    Il est né à Edo en 1839. Son père était un riche commerçant qui avait fait sa voie dans le statut de samouraï, mais Yoshitoshi quitta la maison à l’âge de 3 ans pour vivre avec son oncle, un pharmacien qui l’aimait beaucoup.

    De son vrai nom Owariya Yonejiro, il fut renommé Yoshitoshi par son maître Kuniyoshi, l’un des plus grands maîtres d’estampes japonaises, de qui il acquit tout son savoir dès l’âge de 11 ans en 1850. Bien qu’il ne soit pas considéré comme le successeur de Kuniyoshi de son vivant, il est maintenant reconnu comme son élève principal.

    La première peinture de Yoshitoshi apparut en 1853, puis il ne produisit rien de nouveau durant un long moment, ceci peut-être dû à la maladie contractée par son maître Kuniyoshi durant ses dernières années. Bien que sa vie fût difficile après la mort de Kuniyoshi en 1861, il travailla énormément ; 44 œuvres étaient connues en 1862.

    Dans ses premiers travaux, on retrouve un bon nombre de scènes extrêmement violentes et morbides, peut-être à l’image de l’anarchie et de la violence du Japon tout autour de lui, qui étaient arrivées simultanément avec l’effondrement du système féodal instauré par les shoguns Tokugawa aussi bien que l’impact de l’Occident. Durant cette période, sa notoriété n’a cessé de grandir, et, à partir de 1869, il fut considéré comme l’un des meilleurs artistes peintres d’estampes au Japon.

    En 1873, il commença à produire beaucoup d'œuvres. Les journaux apparurent brusquement dans la mouvance de la modernisation, et Yoshitoshi fut engagé pour produire des peintures dans l’un d’entre eux.

    À partir de ce moment, l'art des estampes était dans une situation difficile. Tous les grands créateurs d’estampes de la première partie du siècle, Hiroshige, Kunisada Utagawa, et Kuniyoshi, étaient morts, et cette forme d’art s'éteignait dans la confusion du modernisme japonais. Yoshitoshi insista sur les grandes normes de production et aida à le sauver temporairement de la dégénérescence.

    Les dernières années de sa vie furent parmi les plus productives, avec sa grande série Cent aspects de la lune (1885-1892), et Nouvelles formes de trente-six fantômes (1889-1892), ainsi que quelques triptyques magistraux sur des acteurs et des scènes du théâtre kabuki.

    Pendant cette période, il coopéra aussi avec son ami, l’acteur Danjūrō, et d’autres, dans une tentative de sauver certains des arts japonais traditionnels.

  • Utagawa Hiroshige

    Utagawa Hiroshige, dont le nom de naissance est Hiroshige Ando, né en 1797 à Edo et mort le à Edo, est un dessinateur, graveur et peintre japonais. Il se distingue par des séries d'estampes sur le mont Fuji et sur Edo, dessinant de façon évocatrice les paysages et l'atmosphère de la ville, en reprenant les instants de la vie quotidienne de la ville avant sa transformation à l'ère Meiji (1868-1912).

    Auteur prolifique, actif entre 1818 et 1858, il crée une œuvre constituée de plus de 5 400 estampes.

    Il est avec Hokusai, avec qui on le compare souvent, l'un des derniers très grands noms de l’ukiyo-e et, en particulier, de l'estampe de paysage, qu'il aura menée à un sommet inégalé avant le déclin de la xylographie au Japon.

    Ses séries les plus connues, les Cent vues d'Edo, Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō et surtout Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō, rivalisent en notoriété avec la célèbre série de Hokusai, les Trente-six Vues du mont Fuji (dont fait partie ce qui est sans doute l'estampe japonaise la plus connue, La Grande Vague de Kanagawa).

    Le style d'Hiroshige est cependant bien différent de celui d'Hokusai.

    Hiroshige se fait l'humble interprète de la nature, qui, à l'aide des moyens frustes de la gravure sur bois, sait exprimer comme à travers « une fenêtre enchantée » les délicates transparences de l'atmosphère au fil des saisons, dans des paysages où l'homme est toujours présent. La composition de ses œuvres est saisissante, caractérisée par une maîtrise subtile des couleurs franches — avec une dominante du vert et du bleu. Son sens du premier plan sera repris plus tard par Degas, et on le retrouvera en photographie.

    Peu après la réouverture forcée du Japon aux échanges avec l'Occident, c'est principalement à travers l'œuvre d'Hiroshige que le monde découvre vers 1870 l'étonnante originalité des arts graphiques dans ce pays. Le japonisme aura une influence déterminante sur les peintres impressionnistes et ensuite sur l'Art nouveau.

  • Kitagawa Utamaro

    Kitagawa Utamaro (喜多川 歌麿) v. 1753 - 31 octobre 1806 est un peintre japonais, spécialiste de l'ukiyo-e. Il est particulièrement connu pour ses représentations de jolies femmes (bijin-ga), mais son œuvre comprend également de nombreuses scènes de nature et d'animaux, ainsi que des albums érotiques (shunga).

    Son travail parvint en Occident au XIXe siècle où il rencontra un grand succès. Il a particulièrement influencé les impressionnistes par ses cadrages audacieux et le graphisme de ses estampes. Il était alors connu sous le nom d'« Outamaro », transposition selon l'orthographe française de la prononciation de son nom (orthographe reprise à l'époque dans certains autres pays occidentaux).

    Il fut surnommé en 1891 par Edmond de Goncourt « le peintre des maisons vertes » (les maisons closes), même si un tiers seulement des très nombreuses estampes que l'on connaît de lui furent en réalité consacrées au Yoshiwara. (source wikidépia)

  • Hashiguchi Goyō

    Hashiguchi Kiyoshi est né en 1880 à Kagoshima. Son père, Hashiguchi Kanemizu, était samouraï et peintre amateur dans le style Shijo. Ce dernier embaucha un professeur de peinture Kano en 1899 lorsque Kiyoshi eut dix ans. Kiyoshi intégra ensuite l'École des Beaux Arts de Tokyo, dont il sortit diplômé, major de sa classe, en 1905. C'est alors qu'il choisit le pseudonyme Goyo, en référence aux cinq pins aiguilles du jardin de son père, qu'il affectionnait particulièrement.
    La première commande qu'on lui passa fut l'illustration et la mise en page du roman de Sōseki Natsume Je suis un chat en 1905. Par la suite, il fut amené à illustrer d'autres livres de Futabatei Shimei, Roan Uchida, Sōhei Morita, Jun'ichirō Tanizaki, Nagai Kafu et de Kyōka Izumi.
    En 1907, Goyō fut remarqué pour une peinture à l'huile ukiyo-e à la première exposition de Bunten en 1907 ; toutefois, le public fut moins enthousiaste face à ses peintures à l'huile lors des expositions suivantes.
    En 1911, il fut de nouveau remarqué pour une affiche ukiyo-e dessinée pour le grand magasin Mitsukoshi. Goyō devint alors un adepte sérieux de l'ukiyo-e. Il lut et étudia œuvres originales et reproductions. Son intérêt le porta notamment vers les grands artistes classiques ukiyo-e et il rédigea plusieurs articles sur Utamaro, Hiroshige et sur Harunobu. À partir de 1914, il contribua par d'autres articles à diverses études de l'ukiyo-e parues dans les magazines Journal de l'Art (Bijutsu shinpo) et Ukiyo-e.
    En 1915, poussé par l'éditeur Shin-Hanga Watanabe Shozaburo, il dessina une estampe destinée à être imprimée sous la direction de Watanabe : ce fut Le Bain (Yuami). Alors que Watanabe aspirait à poursuivre cette collaboration, Goyō en décida autrement. Il devint en 1916-1917 le superviseur de la reproduction de 12 tomes intitulés Estampes japonaises (Yamato nishiki-e) et s'appropria alors les techniques des artisans graveurs et imprimeurs. Parallèlement, il dessinait à partir de modèles vivants. À partir de 1918 et jusqu'à sa mort, il dirigea en personne la gravure, l'impression et l'édition de son propre travail. Pendant cette période, il réalisa 13 estampes - quatre paysages, une scène de nature représentant des canards et huit portraits de femme. Son œuvre compte donc quatorze estampes, si l'on inclut Le Bain.
    À la fin des années 1920, Hashiguchi, dont la santé était déjà fragile, contracta une méningite. Il supervisa sa dernière œuvre L'Hôtel de la source chaude depuis son lit de mort, mais ne put l'achever en personne. Il mourut en février 1921. La mort prématurée du maître mettait fin à une brève période de deux années durant laquelle il avait produit tous ses chefs d'œuvre.
    Cependant, Goyō avait laissé plusieurs esquisses à partir desquels son frère aîné et son neveu créèrent sept autres estampes. La gravure et l'impression de celles-ci furent commandées à Maeda Kentaro et Hirai Koichi. Bien des années plus tard, le frère aîné de Goyō se servit d'autres dessins pour créer dix nouvelles estampes. Celles-ci furent éditées en nombre limité avec la même qualité que les estampes passées. L'impression fut supervisée par Hashiguchi Yasuo, le neveu de Goyō.
    Les estampes de Goyō Hashiguchi sont d'une qualité technique extrême. Dès leur publication, elles furent vendues très facilement, en dépit de leurs prix très élevés. Les blocs de bois qui servirent à l'impression des quatorze estampes originales et une grande partie de ces estampes mêmes furent détruits durant le séisme de 1923 de Kantō. En conséquence, les œuvres de Goyō sont devenues de nos jours les plus prisées de toutes les estampes Shin-Hanga. Néanmoins, des réimpressions d'estampes de Goyō sont également aujourd'hui sur le marché, à un prix bien moindre. La plupart de ces réimpressions sont marquées d'un petit sceau dans les marges latérales, contrairement aux estampes originales.  (source wikidépia)

  • Takahashi Hiroaki

    Découvrez notre collection de reproductions d'estampes de Takahashi Hiroaki, un maître du mouvement shin-hanga. Chaque œuvre capture la délicatesse et la sérénité du Japon traditionnel, avec des scènes de paysages enchanteurs, de temples paisibles et de moments éphémères de la vie quotidienne. Nos reproductions sont réalisées avec un souci du détail, vous permettant d'apporter chez vous l'essence poétique de cet artiste légendaire.

  • Hiroshi Yoshida

    Hiroshi Yoshida (吉田 博, Yoshida Hiroshi) (19 septembre 1876, mort le 5 avril 1950) est un peintre et graveur sur bois japonais du XXe siècle. Avec Hasui Kawase, il est considéré comme un des plus grands artistes de style shin hanga et particulièrement apprécié pour ses estampes de paysages. Yoshida voyage beaucoup et est connu pour ses tableaux de sujets non japonais peints dans le style traditionnel japonais des estampes sur bois dont le Taj Mahal, les Alpes suisses, le Grand Canyon et autres parcs nationaux aux États-Unis.

    Hiroshi Yoshida est né dans la ville de Kurume, Kyushu, le 19 septembre 1876 avec le nom de Hiroshi Ueda1. Il montre tôt une prédisposition pour l'art, prédisposition encouragée par son père adoptif, professeur de peinture dans les écoles publiques. Il est envoyé à Kyoto à dix-neuf ans pour étudier auprès de Tamura Shoryu, professeur renommé de peinture de style occidental. Puis il étudie avec Koyama Shotaro à Tokyo pendant encore trois ans.

    En 1899, Yoshida expose pour la première fois en Amérique au Detroit Institute of Arts, puis il visite Boston, Washington, Providence (Rhode Island) et l'Europe. En 1920, Yoshida présente ses premières gravures sur bois, d'abord à l'atelier d'impression Watanabe, organisé par Watanabe Shozaburo (1885-1962), éditeur et défenseur du mouvement shin-hanga. Mais la collaboration de Yoshida avec Watanabe est de courte durée en partie à cause du séisme de 1923 de Kantō.

    En 1925, il engage un groupe de graveurs et de peintres et ouvre son propre studio. Les impressions sont réalisés sous son étroite supervision. Yoshida combine le système de collaboration de l'ukiyo-e avec le principe Sōsaku hanga des « estampes d'artiste » et fonde une troisième école, se distinguant des mouvements shin-hanga et sōsaku-hanga.

    Hiroshi Yoshida est formé dans la tradition de la peinture à l'huile occidentale qui se développe au japon durant l'ère Meiji. Il utilise souvent les mêmes blocs d'impression en bois et fait varier la couleur pour suggérer des ambiances différentes. Le meilleur exemple en est les Voiliers en 1921. Ses nombreux voyages et sa connaissance des Américains influencent considérablement son art. En 1931, est publiée une série d'estampes représentant des scènes du Pakistan, de l'Inde, d'Afghanistan et de Singapour. Six de ces vues sont consacrées au Taj Mahal avec des couleurs différentes pour suggérer diverses ambiances.(source wikidépia)

  • Utagawa Kuniyoshi

    Fils d'un teinturier sur soie, il naît en 1797 sous le nom de Yoshizo. Dans sa jeunesse, il assiste probablement son père, fournissant les dessins des pièces à teindre, et s'oriente ainsi tout naturellement vers le monde de l'art.

    Il étudie d'abord avec Kuninao, et certaines de ses œuvres attirent l'attention d'un des grands maîtres japonais de l'estampe, Toyokuni, qui l'admet dans son atelier en 1811, et dont il devient l'un des principaux élèves. Il reste en apprentissage jusqu'en 1814, date à laquelle il prend le nom de Kuniyoshi et s'installe comme artiste indépendant.

    Comme d'autres artistes de l'école Utagawa, il commence en réalisant des impressions pour les théâtres, mais ne rencontre pas le succès public. Il vit alors plusieurs années difficiles, devant aller, pour gagner de quoi vivre, jusqu'à réparer et revendre des tatami usagés.

    Il rencontre par hasard Kunisada Utagawa, qui avait été son condisciple et menait alors une vie prospère. Estimant que son propre talent artistique était supérieur à celui de Kunisada, il en fut encouragé à redoubler d'efforts. Kunisada et Kuniyoshi, entre lesquels il n'y avait nul ressentiment, devaient plus tard collaborer sur plusieurs séries.

    Il produit alors plusieurs triptyques héroïques qui sont bien reçus, et, en 1827, il commence la série qui devait lui assurer la reconnaissance : les Suikoden, ou Cent-huit héros chinois. Le succès suit dans plusieurs domaines : au début des années 1830, il produit d'excellents paysages et, dans les années 1840, de nombreuses triptyques de bijin et de héros.

    Il est également connu pour ses dessins de chats, qui étaient ses animaux préférés. Un dessin de son élève Kyosai montre l'atelier de Kuniyoshi plein de chats. Lui-même en trace des dessins qui montrent une étonnante sympathie avec ses chats, et il les représente volontiers dans les recoins de ses estampes sous le moindre prétexte.

    En 1842, la réforme Tenpo, destinée à faire valoir la morale traditionnelle dans le monde du théâtre et des beaux-arts, interdit les images représentant courtisanes, geishas ou acteurs. Bien qu'arrêté, Kuniyoshi s'en sort avec une amende.

    Dans les années 1850, la qualité de ses œuvres commence à décliner. Le grand tremblement de terre de 1855, après lequel, rentrant tardivement chez lui, il avait été donné pour mort par sa famille et les membres de son atelier, marque la fin de sa grande période. Souffrant de maladie et de dépression, il produit dorénavant peu. Il meurt à Edo, en 1861.  (source wikidépia)

  • Tsuchiya Koitsu

    Héritage artistique : Bien que moins connu que certains de ses contemporains, Koitsu a laissé un impact durable avec ses estampes intemporelles, qui sont encore aujourd'hui prisées par les collectionneurs d'art japonais pour leur qualité et leur esthétique.

  • Kawanabe Kyōsai

    L'humour et l'absurde dans l'œuvre de Kyōsai
    Avec son goût pour l'absurde et l'humour, Kawanabe Kyōsai a souvent défié les conventions artistiques traditionnelles. Dans cette œuvre, l’artiste fusionne des scènes du quotidien avec des éléments surréalistes, créant un décalage aussi déroutant que divertissant. Les personnages, aux expressions exagérées, semblent pris dans une farce visuelle où le rire devient une forme de résistance face à l’ordre établi. Kyōsai joue ici avec les codes de l’ukiyo-e, détournant les motifs classiques pour surprendre et provoquer le spectateur, tout en explorant les frontières de l’imagination et de la réalité.

  • Saito Hodo

    Saitō Hōdō, artiste mystérieux du début du 20ème siècle, est resté largement méconnu. Peu de traces de son œuvre subsistent, mais il aurait exploré une esthétique minimaliste, mêlant tradition japonaise et modernisme naissant. Travaillant dans l’ombre, il préférait l'anonymat à la célébrité, laissant derrière lui une œuvre discrète et avant-gardiste, aujourd'hui presque oubliée.

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